L’association des étudiants du territoire d’Aru à Bunia (ASSETAB en sigle), une organisation regroupant les étudiants dudit territoire, a organisé, dimanche 24 septembre 2023, une conférence à l’occasion de sa première sortie officielle avec les étudiants de différentes universités de Bunia.
Trois (3) thèmes ont été au menu notamment sur les conflits fonciers, la paix et la diversité culturelle en territoire d’Aru, explique Jean-Claude Omba, président de cette structure. Il dit avoir fait le choix de ces sujets pour capitaliser la paix qui semble « bouleversée », ce jour, dans ce territoire.
« Le choix de ces thèmes c’est parce que Aru, c’est un territoire premièrement reconnu pacifique mais ce dernier temps, il y a un peu de bouleversements. Pour chercher à résoudre ce problème et interpeller la population, nous n’avons pas les moyens. Nos finalistes qui vont finir et rentrer là-bas doivent aller sensibiliser sur la paix et nous attendons d’eux leurs contributions », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Bunia-info24.com.
Des étudiants qui sont des cadres scientifiques et crèmes intellectuelles de ce territoire ont été conscientisés notamment à mettre en profit leurs reconnaissances pour permettre à l’État congolais de capitaliser la paix dans ce territoire.
« Les conflits naissent dans l’esprit et c’est dans l’esprit qu’il faut travailler. Les étudiants étant des acteurs clés pour apporter la paix, c’est comme ça qu’ils doivent travailler pour éviter de troubler la paix. En même temps, leurs travaux et recherches scientifiques doivent cadrer avec la paix et proposer des solutions aux autorités pour qu’ils puissent ramener la paix », a dit Maître Dieudonné Tabani, un des conférenciers.
Des participants « satisfaits » de cette organisation ont souhaité que celle-ci ne soit pas la dernière et qu’elle soit intensifiée dans les prochains jours.
Il faut rappeler que cette activité était organisée dans le cadre de la clôture de l’année académique 2022-2023 où des finalistes ont été encouragés à sensibiliser sur la paix, après leurs études, une fois dans le territoire d’Aru.
Samuel Atido