La journée internationale de la paix a été célébrée ce jeudi, 21 septembre 2023 en Ituri sous une atmosphère bourrée par l’insécurité causée par des groupes armés actifs dans la région et de kidnapping qui bat records ce dernier temps en ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
À l’occasion de la célébration de cette journée, des gestionnaires de la ville de Bunia, notamment des chefs des avenues, des quartiers, des bourgmestre ainsi que des structures des jeunes se sont réunis à la Plazza Rehema de Bunia en vue de réfléchir sur les genres d’actions à entreprendre pour que la paix et sécurité soient retablies en province de l’Ituri, rapporte le Révérend Pasteur Biessi, ambassadeur de la paix en province de l’Ituri.
« L’Ituri souffre depuis plus de 7 ans avec la situation des groupes armés et de kidnapping ces derniers temps en plein centre ville de Bunia. C’est ainsi que nous avions réunions les gestionnaires de la ville pour définir ensemble quel genre d’actions entreprendre pour que la paix et la sécurité soient retablies en Ituri » a-t-il déclaré à Bunia-info24.com.
Pour que la paix et la sécurité soient rétablies en ville de Bunia et sur l’ensemble de la province de l’Ituri, Pasteur Biessi propose que tout le monde soit « acteur de la paix » et oeuvre par conséquent en faveur de cette paix et sécurité tant recherchées.
« Chacun doit être acteur de la paix et chacun doit être vigilant. Dans chaque parcelle, que chaque bailleur puisse bien identifier et connaître ses locataires ainsi que toutes leurs activités. Que les débits des boissons, les bistrots soient répertoriés, à défaut scellés et que les points de vente de chanvre soient dénoncés et détruits. Malheureusement pour la plus part de cas, ce sont des agents de l’ordre qui sont vendeurs de chanvre » poursuit-il.
Il propose en outre qu’il y ait poursuite des formations, des colloques en vue de poursuivre avec la sensibilisation de la population sur la culture de la paix, car l’Ituri reste dans un cycle infernal des violences armées et autres depuis des années. Au gouvernement de bien jouer son rôle en Ituri et aux détenteurs illégaux d’armes d’arrêter car l’Ituri en a déjà subi de trop, conclu.
Il sied de rappeler que l’Ituri est sous menace armée depuis décembre 2017 et que des vraies revendications ne soient toujours pas élucidées.
Rédaction
