La fédération des comités des pêcheurs du lac Albert (FECOPELA en sigle) exerçant leurs activités de pêche dans la province de l’Ituri au bord du lac Albert éprouve d’énormes difficultés. Ils affirment n’avoir plus la liberté de faire la pêche à cause de la tracasserie orchestrée par certains agents de l’unité de surveillance.
Dans une correspondance adressée au gouverneur militaire de l’Ituri le 08 avril dernier, son président recommande à l’autorité provinciale, le Lieutenant Général Luboya N’kashama Johnny de restructurer ce service et le balisage des zones des frayeurs pour faciliter la pêche aux populations, à majorité les déplacés des guerres dans cette partie du littoral côté République Démocratique du Congo.
“Nous avons vue leurs ordres des missions signés le 24 mars dernier et ils ont démarré le travail 4 jours plus tard, donc le 28 mars. Jusque-là il y a au moins une dizaine des cas enregistrés, au lieu de faire leur travail comme il se doit, ils apparaissent sur le lac pour voler et ravir les poissons des pêcheurs y compris les matériels de travail et vendent au vu et au su de tous. Nous voulons vraiment une réglementation au vrai sens du terme pour ne pas frustrer les pêcheurs. Parmi les recommandations à l’autorité provinciale, nous demandons au gouverneur de nous aider, surtout le retrait immédiat de l’ordre de mission du service de l’environnement qui crée la confusion avec l’unité de surveillance sur terrain, restructurer tous les services mais aussi le balisage des zones des frayeurs, parce qu’à présent, plusieurs zones des frayeurs sont envahis par les occupants illégaux” a affirmé Uwechi Welekano Moïse à Bunia-info24.com.
En à croire un autre membre de cette structure de pêche sur le lac Albert, cette problématique a des conséquences sur la vie sociale des populations, d’où il y a la nécessité d’organiser les choses.
“Nous avons présentement plusieurs défis des déplacés et les retournés des camps des réfugiés venus de l’Ouganda et qui sont tous dans nos localités du littoral du lac Albert. Face à ces défis, nous demandons aux autorités compétentes d’adapter cette réglementation de pêche à la réalité que traverse la population de la province de l’Ituri en général et celle du lac Albert du côté R.D. Congo en particulier” conclu Wanican Cobidongo Israël.
Il sied de rappeler qu’un afflux des déplacés fuyant les atrocités des groupes armés en territoires de Djugu et Irumu sont concentrés dans plusieurs villages et localités au bord du lac Albert.
Rédaction
