La communauté Lesse-Mbuti réfute les allégations selon lesquelles elle venait de créer un groupe armé d’autodéfense appelé “Chini ya Tuna” pour se protéger contre les attaques répétitives orchestrées par les groupes armés dans la chefferie des Walese Vonkutu.
Dans un communiqué de presse lu ce mercredi 19 Octobre à la tribune de Komanda, chef-lieu de la chefferie des Basili, devant l’administrateur du territoire d’Irumu et les services des sécurité du territoire précité, cette communauté a indiqué qu’elle à toujours été pacifique et pacifiste lors de la résolution des conflits.
“Les autorités coutumières et les membres de la communauté Lesse-Mbuti informent l’opinion publique qu’elles n’ont jamais pensé à créer une milice d’autodéfense appelée Chini ya Tuna. Fort de ses… pacifiques et pacifistes, les autorités coutumières et les membres de la communauté Lesse-Mbuti s’engagent à jouer leur rôle de sensibilisation pour encourager ses fils et filles de ne pas se faire manipuler par les ennemis de la paix”, indique un communiqué signé par les notables de ces communautés parvenu à la rédaction de Bunia-info24.com.
Par ailleurs, ces notables qui se disent également prêt au dialogue franc pouvant aboutir à une paix durable dans leur entité, appelle les “éléments égarés” membres de cette communauté à quitter la brousse pour regagner leurs domiciles.
“Cette communauté appelle les brebis galeuses ou mieux perdues issues de sa communauté, de s’abstenir de toute activité criminelle de quelque nature que ce soit sur toute l’étendue de la chefferie de Walese vonkutu et de revenir au bon sens pour cultiver la paix et l’amour entre tous : gage de prospérité partagé”, poursuit le même communiqué.
Il sied de rappeler qu’après la tuerie de 13 civils à Masome, le colonel Siro N’simba Jean, administrateur du territoire d’Irumu, avait entamé une série de consultations avec les communautés Lesse-Mbuti et Yira, la communauté Yira qui avait notamment attribué ces tueries à une nouvelle milice en gestation dénommée “Chini ya Tuna” constituée des filles et fils égarés de la communauté Lesse.
Rédaction