La coordination de la protection civile a alerté le weekend passé, sur la “commercialisation” et la “consommation excessive” des boissons fortement alcoolisées qui prennent de l’ampleur à ce jour dans la province de l’Ituri.
D’après Robert Ndjalonga, coordonnateur de cette structure, non seulement la population consomme régulièrement ces boissons bien que cela soit interdit par les autorités, mais aussi leurs importations et productions s’accentuent à ce jour.
La protection civile sollicite ainsi l’implication des services de contrôles et des autorités compétentes en la matière pour prendre des nouvelles mesures pouvant interdire la consommation et la vente de ces boissons pour limiter les dangers qu’encourent leurs consommateurs, notamment sur le plan sanitaire.
“L’importation, la production locale, la commercialisation de ces boissons prennent de l’ampleur sur l’étendue de la province. Nécessité aux services de contrôle, de lister ces boissons pour permettre aux autorités de prendre des mesures officielles d’interdiction”, a t-il écrit.
Robert Ndjalonga appelle cependant les commerçants au respect des mesures interdisant la commercialisation de ces produits, et les consommateurs, à se priver d’utiliser ces produits dont les conséquences sont néfastes sur la santé de l’homme.
“Aux Commerçants, d’être aussi partisans de la réduction et prévention des risques dûs à la consommation des boissons fortement concentrées et donc, mettre fin à leur importation et vente”, a t-il poursuivi.
La protection civile demande en fin à la population, d’alerter les services de la protection civile au numéro “+243 821 419 595” pour dénoncer la commercialisation et la vente de ces produits et ainsi mettre fin à ce phénomène qui détruit la vie de plus d’une personne en Ituri car, écrit-il, “la protection des civils, c’est l’affaire de tous”.
Signalons que la consommation excessive de l’alcool présente plusieurs risques sur la vie de l’homme. Elle peut provoquer le cancer de la bouche, du pharynx, du larynx, de l’œsophage et du foie.
Chez la femme, sa consommation, même à faible quantité ou à moins d’un verre par jour, augmente le risque du cancer du sein.
Joël Heri Budjo