La société civile de l’Ituri peint un tableau sombre de la situation sécuritaire au premier semestre de l’année 2022, caractérisé par plusieurs attaques des groupes armés contre les civils et la prise en otage des membres de la task force.
Son coordonnateur Dieudonné Losa qui s’est confié à Bunia-info24.com dans une déclaration faite le mardi 02 Août 2022, salue l’amélioration progressive qui s’est observée vers la fin du premier semestre de l’année 2022.
“Ce temps fort a commencé par la prise en otage des membres de la task force dans la région de Bambu au début du mois de février 2022 qui ont passé plus de 50 jours en captivité avant leurs libérations. Vers la fin de ce même mois de février, il y’a eu le début des rapprochements de différentes communautés vers le processus de paix malgré l’incendie des maisons et pillage des bêtes dans quelques entités du territoire de Djugu par les miliciens de la CODECO y compris à Irumu, avec une montée en flèche des attaques perpétrées par les rebelles ADF dans la chefferie des Walese Vonkutu”, a dit Dieudonné Losa, coordonnateur de la société civile de l’Ituri.
L’amélioration progressive de la situation sécuritaire vers la fin du premier semestre de l’année 2022 est dû aux “cessez-le-feu unilatéral” par les groupes armés, souligne la société civile.
“La deuxième partie de ce semestre a été caractérisée tout d’abord, par la libération des membres de la task force, en suite, il faut aussi souligner le début de la signature de l’acte d’engagement unilatéral de cessez-le-feu par certains groupes armés notamment FPIC et CODECO grâce aux dialogues intracommunautaires soutenus par le gouvernement provincial et la MONUSCO”, a-t-il indiqué.
Signalons qu’en Ituri, les groupes armés CODECO, FPIC et FRPI sont en entente du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) après avoir signé l’acte d’engagement unilatéral de cessation des hostilités. Ces derniers sont dans des sites de précantonement en entendant la réponse à leurs cahiers de charge remis au gouvernement.
Rédaction