Le comité international de la croix rouge (CICR) et la Croix-Rouge/RDC ont expliqué, le jeudi 28 septembre, les nuances qui existent entre les deux et les rôles joués par chacune de ces organisations aux habitants de Shari située dans la partie sud-ouest de la ville de Bunia, à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la province de l’Ituri.
D’après l’agent terrain chargé de protection des liens de famille au sein du CICR, l’organisation de cette séance de sensibilisation avait comme objectif, d’éclairer certaines zones d’ombres qui planaient autour des actions menées par le CICR et la Croix-Rouge RDC dans le chef de la population locale.
« On a compris, depuis notre bureau, qu’avec la protection des liens familiaux, c’est une activité pas très connue. C’est comme ça que nous avons commencé une série de sensibilisation, et, aujourd’hui à Shari, on a sensibilisé 100 à 200 personnes. On a compris que, par des questions que les gens nous ont posées, ils ont compris les différences entre le CICR et la Croix-Rouge et sur la protection des liens familiaux », a déclaré Jean-Marie Kabanga, officier chargé de protection du CICR, dans une interview accordée à Bunia-info24.com.
Les cibles du jour sont les habitants des Shari-Centre. Certains parmi eux ont exprimé leur satisfaction, sollicitant auprès du CICR de revenir dans la région pour assister certains déplacés non-enregistrés par le PAM, jadis.
« De ma part, j’étais vraiment dans l’ignorance et je ne savais pas la différence entre le CICR et la Croix-Rouge mais aujourd’hui je l’ai reçu. On voyait seulement les secouristes mais maintenant, nous sommes fiers de connaître leurs rôles et ceux du CICR. Dans ma vie, je désire trop devenir secouriste pour aider les victimes. J’ai beaucoup bénéficié de la rencontre du jour. Si le CICR peut venir assister certains déplacés qui n’ont pas bénéficié de l’aide du PAM », ont dit quelques habitants de Shari.
A ce sujet, Jean Marie Kabanga a noté que le CICR intervient dans la limite de ses ressources. Toutefois, il peut mobiliser d’autres acteurs intervenants dans le cadre humanitaire pour répondre à ce besoin.
Signalons que cette sensibilisation va s’intensifier dans d’autres sites de déplacés aux alentours de Bunia.
Samuel Atido
