L’auditorat militaire supérieur en province de l’Ituri a scellé ce jeudi, 04 août 2022 plusieurs services de l’État congolais qui fonctionnent dans l’illégalité aux entrées nord et sud de la ville de Bunia.
Opération déclenchée une semaine après les cris d’alarme des opérateurs économiques auprès des responsables de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC)/Ituri dénonçant les tracasseries dont ils sont victimes.

“Nous avons présenté les doléances de la population qu’il ya menace au niveau des barrières, c’est pourquoi, nous sommes venus sur instruction du gouverneur de la province de l’Ituri et on a commencé à sceller les barrières illégales”, a dit Daniel Mugisa, président intérimaire de la FEC/Ituri.
Parmi les services frappés par l’interdiction de fonctionnement et de perception de l’argent, on retrouve les services de transport et voies de communication (TRANSCOM), ceux de la commission nationale de prévention routière (CNPR), de la direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD), de l’office congolais de contrôles (OCC) ainsi que ceux de la crime économique.
Seul, l’ANR, la DGM, les services de renseignement militaire et la DGRPI seront visibles sur ces barrières érigée à Lengabo, Dhele et Mudzi-Pela, rapporte notre source.
Cependnt, dans la suite des mesures, le lieutenant-général Johnny Luboya, gouverneur militaire de la province de l’Ituri, a autorisé seulement la Direction Générale Des Recettes de l’Ituri (DGRPI) à percevoir l’argent, ceci, dans l’objectif de mobiliser les recettes dans la caisse de l’État, et les restes des services seront là pour les contrôles, acte salué par le président de la FEC.
Le gouverneur a écouté les plaidoiries des commerçants car il y avait une menace”, s’est réjoui Daniel Mugisa, président intérimaire de la FEC.
Rappelons que l’opération de fermeture des barrières illégales à travers la province a été déclanchée par le gouvernement provincial notamment dans le territoire de Mambasa, malheureusement quelques jours après, ces barrières ont encore réouvert, dénonce la société civile de Mambasa.
Joël Heri Budjo