La société civile forces vives du Secteur de Ruwenzori alerte sur l’existence des mines anti-personnelles installées dans certaines parties dudit secteur, situé dans le groupement Bolema en territoire de Beni (Nord-Kivu).
D’après Ricardo Rupande, président de cette structure citoyenne, ces mines abandonnées ou lancées sans exploser sont notamment visibles du côté de Mwenda, Lose-Lose, Loulo et Kabalwa, des entités qui ont été jadis le théâtre des affrontements entre les territoires ADF et l’armée régulière.
« Cela est un danger sérieux pour la population du côté de Mwenda, Lose-Lose, Loulo et Kabalwa. Ces mines ont tué plusieurs personnes, il y a eu des gens qui sont décédés et d’autres blessées par ces mines. Alors, celle que nous avons effectivement bien identifiée se trouvait à Kabalwa. Et nous avons alerté, on a essayé un peu de la sécuriser, mais en ma connaissance, la mine est encore là jusqu’à aujourd’hui », a dit Ricardo Rupande dans un échange avec Bunia-info24.com.
Déplorant le silence des autorités habilitées face aux alertes données par la population, la société civile du secteur Ruwenzori demande au gouvernement provincial de faire pression sur son partenaire de la MONUSCO afin d’aller prospecter les entités qui ont été, les années écoulées, des champs de bataille entre l’armée loyaliste et les rebelles ADF.
Soulignons que la population du secteur de Ruwenzori arrive actuellement dans leurs champs lointains, vue l’accalmie qui s’observe ce jour dans cette partie du territoire de Beni.
Justin Mupanya depuis Beni
